Bidai
Présentation
Belarri est heureux de vous présenter le nouveau projet de Mikel Artieda intitulé Bidai, et par la même occasion son tout nouvel album !
Selon Mikel :
« Après une vie dédiée aux « romerias » (sorte de bal trad), le Tapia eta Leturia Band, plus de 50 albums en Euskadi et je ne sais combien de tournées avec Mikel Erentxun et Duncan Dhu, la vie m’a amenée à Jerez, en Andalousie, où pendant deux ans mes siestes ont été bercées par les compás (mesures) de la bulería.
Mon envie de comprendre le don musical de cette ville m’a tellement poussée à me concentrer sur le moment présent pour apréhender la mesure, que je finissais par m’endormir dans le bruit des palmas et des jaleos.
Mon précédent projet paru au milieu des années 2000 s’intitulait M.Artieda. Sa couleur était issue d’idées enregistrées à la basse électrique dans la gamme AbDbGbCb, qui surgissaient directement du cœur.
« Bidai » a également été conçu de cette façon, enrechi de la participation de quelques amis « éternels » que j’ai parmi les musiciens basques. À cet égard, leur présence est un cadeau pour moi après tant d’années d’expérience. Pour mes amis musiciens je suis plus beaucoup Mikel que M. »
Sur le net j’ai vu un jour une œuvre d’art d’Imanol Artola Egilegor, à sept cordes, et il m’est de suite apparu évident que cette basse m’aiderait à prendre le pouls de cette musique si fascinante, ainsi qu’à composer. Et ce fut le cas. Cette merveille s’appelle « Bidai », qui veut dire voyage en basque.
La basse est arrivée juste et accordée en 432 Hz après un voyage de 1000 km, ce qui permet aux cordes d’émettre un son plus profond. Il s’agit du fruit du hasard, et sans chercher à l’accoder de manière universelle, les choses sont apparues beaucoup plus simples que ce que vous pouvez imaginer ».
Beaucoup d’idées de Bidai ont germées petit à petit, au gré de la vie, à la porte de l’école ou de la catéchèse, ou au moment ou j’écris ces lignes pendant qu’Elías est à sa séance de danse urbaine… Ces idées peuvent faire leur chemin si on les valorise, si on croie en elles, si on les accepte et si l’on s’accepte. Comme le disent deux grandes références à mes yeux, il n’y a pas de musique qui ne soit pas vivante pour Iñaki Salvador, et pour mon cher Chema Vilchez de qui j’ai reçu des cours magistraux, si tu es rouge tu touches rouge, si tu es vert tu touches vert ».